Plenaire vergadering van donderdag 6 oktober 2022: Iran
Mondelinge vragen over Iran
Enkel het gesproken woord telt
Je vous remercie pour ces questions très sensibles, qui m’ont - comme vous- bouleversée depuis le début des événements, c’est-à-dire depuis l’arrestation le 15 septembre dernier d’une jeune femme iranienne. Elle a été arrêtée simplement parce qu’elle portait mal son foulard.
Comme vous, j’ai été bouleversée. J'ai publiquement condamné l’arrestation de Mahsa Amini, ainsi que sa mort, et j’ai demandé qu’une enquête crédible et indépendante soit réalisée.
En tant que femme, en tant que femme politique et en tant qu’être humain tout simplement, j’ai bien sur trouvé cela révoltant de voir une jeune fille de 22 ans perdre la vie.
Een geloofwaardig onderzoek moet de dood van Mahsa Amini ophelderen.
Op 23 september heb ik een onderhoud gehad met mijn Iraanse homoloog.
Tijdens dit gesprek heb ik het belang van een geloofwaardig onderzoek benadrukt. Hij refereerde naar een onderzoek dat de Iraanse president had bevolen. Hij beloofde – en ik citeer – dat “de schuldigen gestraft zullen worden”.
Depuis lors, des femmes et des hommes exercent en ce moment, partout en Iran, leur droit fondamental de manifester.
Mais le monde entier a pu le voir, la réaction des forces de sécurité et de la police iraniennes est disproportionnée. Selon des sources indépendantes, la répression aurait déjà fait plus de 150 morts, sans compter les centaines de blessés et les arrestations.
La suspension de l'accès à internet et aux réseaux sociaux constitue aussi une atteinte flagrante, une de plus, à la liberté d’expression des Iraniens.
Les autorités iraniennes se doivent de respecter les principes consacrés par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auquel leur pays est partie.
Concrètement, vous me demandez tous, ce que nous avons fait pour faire entendre notre voix, notre indignation face à l’Iran.
Tout d’abord, l'ambassadeur d'Iran a été appelé à fournir des explications et à relayer notre message auprès des autorités iraniennes.
A savoir: que la Belgique appelle à la fin des violences à l'encontre des manifestants. Ces exactions sont intolérables et nous les avons condamnées de la manière la plus ferme possible.
Ensuite, mes collègues européennes et moi-même avons lancé un appel en faveur du droit des femmes, y compris en faveur de sanctions.
La Belgique plaidera d’ailleurs au sein de l'UE, avec la France, l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, la République Tchèque et le Luxembourg, pour l'application de sanctions prévues dans le cadre des droits humains aux responsables iraniens des services de sécurités qui se sont livrés à la répression contre les manifestants.
In tegenstelling tot wat sommigen beweren, steunt ons land weldegelijk sancties tegen Iran. We liggen aan de basis ervan! Op 17 oktober zullen we een sanctievoorstel op de tafel van de Raad Buitenlandse Zaken leggen.
C’est ce que nous pouvons faire pour l’instant compte tenu des très faibles relations et des pouvoirs que nous avons à l’encontre de l’Iran.