Communiqué de presse

Sophie Wilmès souligne le rôle belge dans la lutte contre les produits médicaux falsifiés

Le 14e Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale s'est tenu à Kyoto (Japon) du 7 au 11 mars, en partie de manière virtuelle. La Vice-Première Ministre et Ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès a participé à un événement organisé par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur la question des produits médicaux falsifiés. Il s'agit d'une problématique à laquelle la Belgique attache une importance particulière: "l'accès à des médicaments sûrs et efficaces de qualité est une priorité pour la Belgique, et nous l'avons démontré dans divers forums", a déclaré Sophie Wilmès. La Belgique est un leader dans la lutte contre les produits médicaux falsifiés : notre pays a été l'un des initiateurs de divers traités et instruments internationaux en la matière. La récente résolution contre ce type de criminalité, approuvée en octobre 2020 dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la criminalité organisée transnationale, est une initiative de notre pays. Il s'agit d'une percée importante qui doit être poursuivie, surtout en période de COVID-19 : un marché important s'est déjà développé pour les vaccins falsifiés. Seule la coopération internationale nous permettra de lutter contre cette menace.

 

Lors de ce congrès, tous les États membres des Nations Unies, dont la Belgique, ont signé la Déclaration de Kyoto, qui contient plus de 70 actions visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) en luttant contre la criminalité et en promouvant la justice pénale et l'État de droit. Cette déclaration servira de feuille de route pour les années à venir. Il ne peut en effet y avoir de développement durable sans justice. Des institutions responsables et transparentes sont cruciales pour protéger les droits humains et socio-économiques. Cette déclaration peut être consultée à l'adresse suivante : https://undocs.org/en/A/CONF.234/L.6

 

La Belgique a également consacré son attention à plusieurs autres thèmes au cours de ce Congrès, comme l'importance de la coopération internationale et du multilatéralisme dans la lutte contre la criminalité transnationale, par exemple au sein de l'ONUDC. La Belgique a organisé un événement consacré à la traite des êtres humains pour marquer le 10e anniversaire du Fonds des Nations Unies pour les victimes de la traite des êtres humains. La Belgique est le principal partenaire de ce fonds avec une contribution de 2 millions d'euros. Autre thème à l'actualité: l'augmentation de la violence familiale et basée sur le genre pendant la pandémie de COVID-19, qui constitue une préoccupation pour la Belgique.

 

Une autre priorité pour la Belgique est de renforcer les mesures contre la criminalité environnementale, notamment par une contribution de 2 millions d'euros pour lutter contre la corruption en tant que facteur favorisant la criminalité contre la faune et les forêts en Afrique. La Belgique a participé à un événement sur la corruption liée à la criminalité concernant la faune, la forêt et la pêche, auquel a également assisté le directeur du parc national des Virunga en RDC, Emmanuel de Mérode. Enfin, la Belgique a illustré l'importance qu'elle attache au sport équitable, en participant à l'événement "Préserver le sport de la corruption et du crime". Les jeunes ont participé activement à ce congrès, qui a été précédé d'un forum des jeunes.