La Belgique co-organise des événements ministériels sur les droits des enfants et des femmes et le changement climatique - UNGA78 à New York
Lors de sa visite à New York dans le cadre de l'UNGA78, la 78e Assemblée générale des Nations unies, la Ministre des Affaires étrangères,Hadja Lahbib, présidera, au nom de notre pays, plusieurs side-events ministériels, en collaboration avec des partenaires européens et internationaux. Notre pays a été invité à co-organiser un certain nombre d'événements en raison de son profil prononcé en tant que défenseur des droits des enfants et des femmes.
C'est la raison pour laquelle la Ministre des Affaires étrangères participera aujourd'hui, mardi, à la réunion ministérielle sur la discrimination fondée sur le genre à l'encontre des femmes et des filles en Afghanistan, aux côtés de ministres et de femmes afghanes et de défenseures des droits des femmes. Plus de deux ans après la prise de pouvoir des Talibans, la Belgique doit constater que les femmes et les filles sont exclues de la vie politique et publique, et qu'il y a peu d'espoir d'un changement. C'est pourquoi la Belgique est très active sur le thème des droits des femmes en Afghanistan et a soutenu cela financièrement ces dernières années, notamment à travers ONU Femmes, le Fonds Femmes, paix et humanitaire, le Centre de protection des défenseures des droits des femmes en Afghanistan et le projet Afghanistan Monitoring Hub. L‘Afghanistan est toujours partie à la Convention sur l’élimination de toutes les discriminations à l’égard des femmes et il convient de mettre ce pays devant ses responsabilités en vertu de ce texte.
La Ministre sera également présente aujourd'hui, à la demande de l'Ukraine, à l'événement co-organisé par la Belgique “Combattre pour l’avenir : les enfants ukrainiens en guerre”, qui se concentre sur les actions concrètes nécessaires pour atténuer et mettre fin aux souffrances des enfants ukrainiens.
La Ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib : “Depuis le 24 février 2022, presque tous les enfants en Ukraine ont été touchés par la guerre illégale et illégitime de la Russie. Que leurs maisons et leurs écoles aient été bombardées, qu’ils aient dû fuir ou pire : qu’ils aient été déportés de force en Russie. Plus de 500 enfants ont été tués. Nous ne pouvons ni ne devons jamais accepter cela. Nous devons donc agir de toute urgence pour faire face aux conséquences immédiates et à long terme et arrêter les souffrances de ces enfants.”
La Ministre Lahbib sera également présente mercredi à l’événement “Travailler pour une paix et un développement durables : mettre les enfants au centre” organisé par Malte, membre actuel du Conseil de sécurité des Nations unies, qui se concentre sur la problématique plus large des enfants dans les conflits armés. La Belgique est co-organisatrice de cet évènement en raison de son engagement sur le sujet mais aussi parce que c’est sous la présidence belge du Conseil de l'UE, au début de l'année prochaine, que de nouvelles lignes directrices de l'UE sur les "Enfants et les conflits armés" seront adoptées.
En outre, la Belgique accorde depuis plusieurs années une attention particulière à l'interconnexion entre les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires des crises, en collaboration avec ECHO - le département de la Commission européenne chargé de la protection civile et des opérations d'aide humanitaire. Le thème de cette année est le suivant: "Combler le fossé : accélérer les mesures climatiques dans des contextes vulnérables et fragiles". Le side-event se concentrera sur l'impact du changement climatique sur la sécurité, en particulier dans un contexte fragile comme celui des États insulaires. Le regard est déjà tourné vers la COP 28, la prochaine conférence des Nations unies sur le climat en décembre aux Émirats arabes unis. Notre pays et la Commission européenne travaillent également avec les Émirats arabes unis pour ce side-event.
La ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib : "Le changement climatique peut conduire à des récoltes ratées ou à l'assèchement des ressources en eau naturelles, entraînant une insécurité alimentaire, des tensions entre les groupes de population ou des conflits. Le changement climatique est sans aucun doute un facteur de risque qui aggrave les causes sociales, politiques, économiques et spécifiques à l’origine des conflits. Nous devons trouver des solutions à ce problème ensemble. C'est pourquoi ce thème est haut sur l'agenda de notre pays et de la Commission européenne".