Communiqué de presse

Huitième Congrès mondial contre la peine de mort à Berlin

Ce 15 novembre, le huitième Congrès mondial contre la peine de mort s'ouvre à Berlin en présence de la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib. Il s'agit d'un événement triennal, qui rassemble plus d'un millier d'opposants à la peine de mort de tous horizons, venus du monde entier. Pendant quatre jours, ils discuteront, lors d’une série de débats et d'ateliers, de propositions concrètes pour faire avancer l'abolition mondiale de la peine de mort. Aujourd'hui, 55 pays maintiennent encore la peine de mort, tant en droit qu'en pratique.

La ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib : "Ma participation à la cérémonie d'ouverture du Congrès mondial montre l'importance que nous attachons à l'abolition de la peine de mort. Il s'agit d'une punition barbare et inhumaine et d'un affront à la dignité humaine que trop de pays pratiquent encore, y compris l'Iran - comme cela a été démontré très récemment. C'est inacceptable. L'aspiration ultime de notre pays et de l'Union européenne est d'abolir la peine de mort. La Belgique, avec ses partenaires, remettra la question à l'ordre du jour du Conseil des Droits de l'Homme en 2023, au sein duquel notre pays siègera également l'année prochaine."

L'ONG Ensemble contre la peine de mort (ECPM) est l’élément moteur dans l’organisation des congrès mondiaux. Elle bénéficie pour cela du soutien financier de la Belgique. La Belgique soutient également un projet de renforcement des capacités de la société civile de la Coalition mondiale contre la peine de mort.

Cette coalition d'ONG joue également un rôle de premier plan au sein du "Groupe des amis du deuxième protocole facultatif". Les membres de ce groupe d'amis (dont la Belgique fait partie) plaident en faveur de la ratification du deuxième protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui prévoit l'abolition de la peine de mort. 90 pays sont aujourd'hui Etats parties à ce protocole.